Grand Conseil: l'impact du cyberharcèlement va être étudié

Les députés fribourgeois ont accepté mercredi un postulat demandant d'évaluer un "soutien rapide en cas de harcèlement et cyberharcèlement".

L'administration devra maintenant produire un rapport sur la question. © Keystone/Jean-Christophe Bott

Les députés fribourgeois ont accepté mercredi un postulat demandant d'évaluer un "soutien rapide en cas de harcèlement et cyberharcèlement". L'instrument permettra de procéder à une analyse rapide des mesures de prévention et de lutte contre le phénomène.

Le postulat a passé la rampe par 77 voix sans opposition et 1 abstention. Cosigné par 21 élus et émanant de la députée verte Liliane Galley et de son collègue centriste Marc Pauchard, il était soutenu par le Conseil d'Etat, représenté par le ministre de la santé et des affaires sociales Philippe Demierre.

Rapport nécessaire

L'administration devra maintenant produire un rapport sur la question. Le gouvernement a affirmé vouloir renforcer ou compléter les mesures déjà prises pour protéger les victimes face à la menace du harcèlement et du cyberharcèlement, voire en établir de nouvelles. Il entend également coopérer avec les acteurs concernés.

"Si les chiffres du harcèlement scolaire sont stables, ceux touchant le cyberharcèlement sont en constante augmentation", rappelle l'exécutif dans sa réponse. À cause de la connectivité continue offerte par internet, "pour les victimes de cyberharcèlement, le foyer n’est bien souvent plus considéré comme un espace sécurisé".

C'est pourquoi le Conseil d'Etat estime qu'il est indispensable de "mener une analyse des différentes mesures en vigueur dans les divers milieux et de développer une stratégie cantonale coordonnée et cohérente".

ATS
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